3 questions à Tom Vanham (CEO de LRM)

Quel est l'apport de LRM va apporter à Industrya?

Nous serons en mesure de partager nos nombreuses années d'expertise en matière d'incubation et d'accélération non seulement avec le fonds dans son ensemble, mais aussi spécifiquement avec les start-ups qui en feront partie. En même temps, ces dernières années, nous avons aussi beaucoup investi dans ce que nous appelons l'immobilier intelligent. Nous avons mis en place de nombreux campus et incubateurs, et maintenant nous allons également créer un campus spécifique pour la fabrication intelligente au Thor Park à Genk.  Il est prévu que le site accueille également l'Industrya, afin qu'il puisse être immédiatement intégré dans le nouvel écosystème local qui y sera déployé. Il y a bien sûr aussi le lien avec EnergyVille, que nous pouvons offrir à Industrya. EnergyVille est un partenariat entre le VITO, l'imec et les universités de Louvain et de Hasselt. Ces centres de connaissances, combinés à cette richesse d'expérience sur le terrain, nous permettront en fait de soutenir les start-ups de manière académique ou plus scientifique.

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Quel type de candidats attendez-vous avec Industrya? 

Je pense qu'il faut avant tout faire preuve de bon sens, être honnête avec soi-même, afin d'éviter d'entretenir des idées grandioses ou irréalistes, tout en essayant de rester terre-à-terre. Dire, d'accord, ce sont des ambitions, mais aussi faire une distinction claire entre ce que l'on pense être possible et ce qui est réellement possible. En d'autres termes, il faut garder les deux pieds sur terre, tout en étant ambitieux sans se laisser emporter par des idées folles. Cela me semble être un conseil judicieux et significatif.

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Un conseil aux personnes qui vont déposer leur candidature? 

N'attendez pas, ne perdez pas de temps, faites-le. Nous avons maintenant un écosystème, une solution financière et un fonds à notre disposition. Certains partenaires préfèrent soutenir l'émergence d'idées et leur permettre d'atteindre un certain niveau de maturité.  Faisons-le, par tous les moyens. Cela s'applique en particulier aux jeunes ou moins jeunes entrepreneurs qui débutent. Et aussi aux entrepreneurs qui travaillent au sein d'une organisation plus importante comme John Cockerill. Laissons ces personnes prendre l'initiative, laissons-les élaborer une idée dans le cadre de l'esprit d'entreprise et l'utiliser pour créer leur propre entreprise si elles le souhaitent. L'idéal serait que nous puissions activer ou inciter un bon nombre de personnes à l'essayer. Si cela ne fonctionne pas, pas de soucis. Ce n'est pas la fin du monde, mais tentez votre chance. Et si cela fonctionne, ce serait formidable et ce serait aussi une valeur ajoutée pour vous en tant que personne et pour l'équipe qui vous entoure, ainsi que pour l'économie en général, et pour toute la région et le pays en particulier, et cela permettrait même à l'Europe de réaffirmer sa position de leader dans les développements industriels.

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